Artykuł pochodzi z czasopisma Plaisirs de la Chasse. La passion du grand gibier, Nr 638 Wrzesień 2005
Les adresses et les couts
Pour l’instant, l’Office national des foréts détient la palme de l’offre la plus large pour la chasse au cerf á l’approche, avec des dizaines de territoires domaniaux qui proposent une tarificaron basée sur un forfait, auquel s’ajoutent les taxes d’abattage. Pas moins de treize régions (Alsace, Aquitaine, Auvergne. Bourgogne, Bretagne, Centre, íle-de-France, Langue- doc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Normandie, Paca, Picardie et Rhóne- Alpes) disposent d’au moins une offre de chasse au ::erf á l’approche. Deux terrieres sont particuliérement mis ¡:n avant par l’ONF : Lente, dans a Dróme et la Petite-Pierre, :ians le Bas-Rhin.
A Lente, vous approcherez le :erf (quinze animaux au plan le chasse) sur un territoire de 3000 ha, á partir du 12 septembre. Le forfait de base est á 60 euros la journée, ce á quoi conviendra d’ajouter un mim- num de 525 euros pour tirer in cerf de 6 á 8 cors. Pour des nimaux portant 8 á 10 cors ivec surandouiller, l’addition ‘élévera á 735 euros. Jusqu’á 0 cors avec enfourchure, l’Éta- lissement public facture 150 uros l’andouiller supplémen- a i re et pour les víeux cerfs otés á partir de 11 points, ONF démarre á 1 250 euros.
L’école de chasse de La Petite- Pierre, fondée en juillet 2003 et animée conjointement par l’ONF et l’ONCFS sur la Réserve nationale de chasse du méme nom, semble avoir trouvé sonrythme de croisiére. Moyennant 750 euros (ou 550 euros pour les permis de moins de cinq ans), vous serez logé, nourri et instruit pendant un stage de trois jours, durant lequel vous aurez peut-étre la chance de prélever un cerf (taxe d’abattage en sus selon tarifs ONF en vigueur).
En Meurthe-et-Moselle, l’asso- ciation Actéon 54 propose des séjours de chasse au cerf pendant le brame. Le budget est trés raisonnable avec 170 euros par jour pour deux sorties guidées, hébergement compris. Le tir des
jeunes cerfs est facturé 450 euros, mais les classes d’áge moyennes sont soumises á des pénalités jusqu’á 1 850 euros, quand les vieux cerfs de 8e tete et plus sont facturés 1 200 euros.
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A l’étranger aussi!
Cóté étranger, la Pologne seremet doucement de ses déra- pages cynégétiques des années 1990. Les Polonais semblent prendre le chemin d’une saíne gestión de leur cheptel faune sauvage. Plusieurs régions abri- tent d’excellentes populations de cervidés, les males étant chassés du 21 aoüt au 28 février.
L’agence Chasspol propose un forfait tres attractif sur son terri- toire de Mazurie (200 km au nord-est i de Varsovie), avec 5 jours (dont 4 de ! chasse) en pensión complete et un cerf inclus jusqu’á 5 kg de trophée, plus un sanglier jusqu’á 50 kg offert si le cerf est tué avant la fin du séjour. L’ensemble est á 1 650 euros incluant les transports sur le territoire, les navettes entre l’aéroport et le territoire, l’assurance, la licence de chasse, la préparation du trophée et le guide base 1/1.
La Hongrie fait figure de véri- table Mecque des chasseurs de trophées de cerfs. L’ancienne régie forestiére d’État, la Sefag, organise des séjours de chasse de trés haut niveau, sur son territoire de 130 000 ha au sud du lac Balaton. Entre le 1er septembre et le 31 janvier, pas moins de 350 cerfs y sont tués, avec des poids réguliers de 12-13 kg. Un trophée de 16,8 kg tiré en 2001, occupe aujourd’hui encore le 7e rang mondial. Si les «petits” cerfs restent dans une fourchette de prix plus modérés (1 300 euros entre 5 et 6 kg), les monstres qui dépassent 11 kg sont facturés 10 850 euros + 55 euros les 10 g ! L’hébergement proposé varié entre un cháteau de chasse (92 euros/j en pensión compléte) et un petit chalet dans les bois (22 euros/j sans repas). Chacun y trouvera son plaisir, méme les chasseurs á l’arc qui sont les bienvenus sur ce territoire.
Et l’arc ?Dans le cas du brame, ce qui est vrai á baile devrait 1‘étre d’autant plus avec une fleche. En effet, la fleche tue par hémorragie bien plus que par choc et déchirements.
Si les tissus du gibier ne permettent pas un écoulement sanguin aussi important qu’en temps normal, la durée entre l’impact et la mort peut étre sensiblement allongée. Néanmoins, en l’absence de coup de feu et moyennant une décoche trés discréte, le cerf aura tendance á ne s’apercevoir de rien et á continuer de rassembler ses biches, avant de s’écrouler au bout de quelques minutes.
L’Écosse accueille les chasseurs qui n’ont pas peur de mouiller leur chemise, car ici le relief nécessite une condition physique de bon niveau, afin de pouvoir prélever les seigneurs des High- lands qui se déplacent souvent en hardes de plusieurs centaines d’individus. Le trophée n’a aucune importance aux yeux des Écossais qui chassent unique- ment pour la venaison, ce qui a l’avantage de ne pas faire grim- per les prix en fonction des kilos que porte le cerf sur sa tete. Le challenge, c’est l’approche et le “sport” que procure le gibier, comme disent les locaux.
L’agence Scotsport dispose d’un vaste choix de territoires, oü il faut compter environ 1 200 £ (environ 2 000 euros) pour 5 jours de chasse incluant l’hébergement et deux cerfs. Les animaux sont chassés en septembre et octobre,mais des la fin du rut (21 oct.) il est possible d’organiser des séjours de chasse olí l’on tire biches, faons mais aussi du petit gibier (trés abondant). Ces formules sont á 800 £ (environ 1 200 euros) la semaine, avec une dizaine de grands gibiers et une cinquantaine de petits gibiers par semaine.
Philippe Jaeger